Carnet 2011-2012 Septembre
Dimanche 11 Septembre 2011
Première ouverture sans Patsy depuis 13 ans. Quel vide...
Lever 4h30 pour être dans le haut var avant les 7h00 fatidiques. Il faut gérer le chenil en fonction des chaleurs d'Uméa sans reveiller la moitié d'Aubagne.
Nous voilà partis avec Tess, Tyson et les duettistes Brim et Bitter. Cela suffira d'autant que je traîne la patte gauche à cause du genou (faites du sport, il vous en restera toujours des séquelles...)et appréhende le tout terrain et de remonter rapidement aux chiens.
La passion tient lieu de courage.
6h50 au parking les voitures sont déjà vides malgré la brume qui bouche la plaine. Je m'en fous je fais pas la course.
Tess et Tyson pour démarrer molo sur un coteau pas trop dur. Quelques coups de nez au lapin mais nous ne verrons rien.
Changement de coin vers une plaine plus ouverte pour les 2 "B". Certains sont déjà au casse croute, un abruti marrone parce j'avance un peu dans le chemin pour mettre mes chiens à l'ombre.
Je lâche les 2 fadas qui se tirent une bourre sur 500m puis reviennent chasser devant moi.
Un petit bosquet en limite de plaine abrite un perdreau que les 2 bloquent bien mais il prend le parti de voler en direction de maisons, j'avais vu et entendu la mamie dans le jardin derrière la haie. Je ne tire pas pourtant j'etais à 10m des chiens. Pas grave. Un coup de feu tout de même salue mon perdreau entre les maisons(?).
On continue, tout en boitant. Je tiens les zébres loin des vignes interdites à la chasse et ils en profitent de pousser une pointe de 5 à 600m dans ce chaume devant nous. Je rencontre un copain avec son springer à 30 m de la vigne, banalités habituelles. A l'autre bout de celle-ci apparait la voiture du garde qui ouvre sa portière mais ne descend pas pour faire les 50m qui nous sépare. Il jumelle les chiens, est rassuré et las de ne pas nous voir bouger, continue sa tournée.
On avance, car il commence à faire chaud, il nous reste quelques champs et campas à explorer. La luzerne squattée par une compagnie l'année passée a disparue.
En voulant franchir un large fossé avec ma patte folle, la branche me reste à la main et je me ramasse au fond sur tout un tas de bois charrié par les orages. Je récupère mon Beretta Light tout neuf sans égratignure, vraiment léger et reposant ce petit jouet.
Bizarrement, je n'ai plus mal à mon genou et marche normalement. La douleur reste car présente depuis 1 mois.
On traverse les labours pour faire l'autre coteau plus fourni en friches, bosquets, pins, oliviers.
Les 2 B rentrent dans une truffière Bitter à gauche, Brim à droite, 20m puis arrêt de Brim et patron de bitter. J'essaie de passer devant, rien. Je relance les 2 qui s'activent pour retrouver ce piétard.
Bitter le retrouve 30m au dessus de moi en bord de chemin, le bloque mais je n'ai pas le temps d'arriver que ça vole et plonge derriere une haie de chênes. C'est loin pour tirer au cylindrique...
Nous redescendons vers le trou d'eau, plutot boueux et presque sec. Arrêt de Brim dans une restanque avec Bitter à ses cotés. Il refuse de couler...Je m'avance juste pour entendre le perdreau démarrer de la restanque d'en dessous et mettre une haie entre nous, intirable !!! Nous passons par le puits ou le vieux seau et sa vieille corde sont toujours là, au service des chiens assoiffés.
10h30 Retour à la voiture car il fait 28°, juste pour voir passer un renard magnifique avec une queue hyper fournie au milieu des vehicules garés près de la route.
Lundi 12 Septembre 2011
Retour à nos amours, plus de douleur. Je lâche Tess et Devil toujours surexcité. Je m'avance dans le chemin en chargeant le fusil quand du coin de l'oeil je vois Tess se figer, le perdreau démarre illico je lâche 2 coups à la volée dans le vide.
On se reprends et nous partons le rechercher pour le mettre au tableau.
Le chaume du haut est bordée d'une haie de chênes, refuge officiel des piafs. C'est là que j'avais fait un doublé avec Patsy l'année passée.
Devil et Tess ensemble remontent la haie et se bloquent face à moi. Ce rouge me sort en face à bon port et je l'emfume trois fois !!! Ce sont mes premiers tirs avec le Beretta, mais j'ai manqué parce que j'ai décollé la joue pour mieux voir, du marron sur fond vert pas facile dans le petit matin.
Pas grave on continue tranquille, quelques coups de feu à l'autre bout de la plaine indiquent que cela commence à bouger.
Des voitures sont garés en plein milieu de la plaine dans un bosquet et genent la chasse. Ils ne peuvent pas se garer en bordure comme tout le monde ces cons !
Autre mauvaise habitude locale, dès 9 ou 10h00 les 4X4 dans les chemins de terre pour voir s'il n'y a pas quelque chose qui traine, le fusil sur le siège passager.
Ca roule dans des voitures à 30 000€ et c'est mort de faim pour un perdreau ou un faisan!
Enfin bref, à ma gauche un gars est là, planté en bord de luzerne tenant son setter anglais au collier. Je salue mais le gars est pas très loquace. Je prends le parti d'aller faire les luzernes limitrophes de la réserve et je passerai derrière lui pour rentrer en longeant la réserve.
En faisant ma boucle je reviens presque à son point de départ. Tess prends une émanation dans le chemin, monte le fossé et se bloque 1m dans la luzerne. Ca décolle et part vers la gauche, j'ai le gars en point de mire, je laisse dépasser et tue un beau mâle. Tess va le sentir pour la forme, Devil se jette dessus àprès l'avoir pointer une seconde.(excuse moi Pascal, mais tous les SA ne sont pas Akim!)
Blé, graines de luzerne et autres graminées. D'ou l'intérêt nourricier de pas griffer les chaumes...
On continue la luzerne, les chiens ont retrouvés un second souffle, ils ont un peu trop d'ouverture mais bon. Je vois en silhouette Tess et Devil bloqués ensemble; il y a au moins 100m. Le temps de sprinter, Devil grille le patron et charge 2 perdreaux qui vont passer sur la tête du gars qui lache un coup de feu, je ne vois pas le résultat.
Je rappelle les chiens, pour aller jusqu'en limite de la reserve, 20m encore et les 2 arrêtent simultanément, 1 isolé restait à l'abri dans la peite haie qui délimite la réserve. Il vole coté réserve et je ne tire pas. Je rentre à la voiture pour changer de chiens.
Je prends Brim et Diavolo pour explorer le coin présumé où aurait pu voler ces perdreaux. Pas de résultat probant mais les 2 taperont un oiseau en fin de parcours quand je les siffle pour rentrer et eviter la route proche.
Changement de coin avec Bitter Diavolo et Brim. Dès 10h00 il fait très chaud et très sec et nous ne verrons rien car les vignes sont nombreuses et accueillantes pour les perdreaux. Jusqu'aux vendanges elles servent de réserve naturelle, SI elles sont respectées...
11h30, il est temps d'aller boire un coup bien frais et du casse crôute sous les pins, tranquille en tête à tête avec des Pointers fatigués mais heureux. Demain retour vers la fourmilière marseillaise.
Dimanche 18 septembre 2011
Gros orages à mon arrivée sur la chasse, nous sommes venus parce des perdreaux avaient été libérés la veille.
nous ne verrons rien ni avec Bitter et Brim ni avec Devil et Diavolo. Juste un connard qui laissera son EB faire 50m pour venir agresser Devil lui faisant faire la cabriole.
Qui ne s'excusera pas et sera même assez agressif et incohérent, je presume sous l'emprise du vin ou du haschich.
Avec l'âge j'ai l'impression que de nouveaux cons eclosent chaque matin !!!
Celui là me reprochant aussi d'avoir des chiens trop loin de moi.
Lundi 19 Septembre 2011
Le beau temps est revenu. Je reprends Tess et Diavolo pour refaire mon parcours de la veille. Un mistral de près de 100km/h souffle à travers la plaine et nous faisons plûtot les haies et les bordures. RAS.
Je change de coin pour Brim et Bitter, là ou les sauvages perdurent malgrè le peu de gestion faite.RAS.
Un troisième endroit pour sortir Devil avec Tess et Diavolo. Les mâles sont assez durs à cadrer du fait des chaleurs d'Uméa.
Nous faisons notre parcours habituel, labours, friches, haies, bosquets, truffières, rien, nada. Avec ce vent je suis certain qu'on laisse des oiseaux. Crochet par le puits au milieu des vignes, pour mouiller et abreuver les fauves. Je décharge mon fusil pour rentrer en coupant entre les vignes (le raisin blanc est à point! un ou deux grappillons pris au passage selon les usages et PAS 2 sacs Casino pleins comme les marseillais) je tiens car même les chiens pour pas trop les laisser rentrer dans les vignes.
Arrivé en bordure le premier, Devil se fige sur la compagnie de rouges sauvages qui se tenaient à l'abri de la haie. Magnifiques ils me passent sur la tête comme la patrouille de France. Fin des Jeux.
Casse croûte, sieste et retour vers le quotidien.
Week end 24/25 Septembre 2011
Pas de chasse ce WE, pluie annoncée et diverses tâches pré-hivernales au programme. Le matin ou bien le soir en allant renfermer les chiens, j'ai remarqué des vols d'hirondelles en migration.
Hier au soir les hirondelles communes et les hirondelles brunes etaient mélangés, volant de concert à un rythme de croisière leur permettant de se nourrir en même temps que d'effectuer leur migration.Prochaine étape, la mer puis l'Afrique, puis, puis...
A suivre
Octobre : vendanges et migration
Dimanche 2 octobre 2011
De retour à la chasse pour une courte matinée sur un territoire proche de Rians à des fins d'explorer 150ha favorables à dame Bécasse. Un premier tour pour uméa et tyson sans résultats autres que 2 arrêts sur lapin.
Retour au break pour changer de chiens, rencontre avec un autre pointerman, Michel, qui a été vacciné avec une aiguille de phonographe. Il a toujours une bonne histoire en stock ou la derniere anecdote de chasse.
On tchache un petit 1/4 d'heure puis je me mets en route pour ce nouveau territoire. Michel me glisse que lors du balisage il avait vu une compagnie cet été.
Devil, Tess et Snake sont dotés d'une clochette chacun, des papys et des chasseurs de lapins sont sur la chasse.
J'ai oublié mon plan mais nous trouvons facilement le chemin.
ça a l'air bien placé, avec un petit travers qui inspire...l'avenir nous le diras.
On se perd un petit peu puis balise aidant on retrouve notre chemin du retour. Un petit travers de maquis mais ouvert de quelques places de graminées.
Devil monte comme une flêche, rentre sous les chênes, un bref arrêt de la cloche, un gros fracas : c'est la compagnie qui éclate. J'en ajuste un qui passe en travers pour me retrouver le soleil en face au moment de lâcher mon coup...Je tire mais je suis derrière.
On n'en retrouvera aucun, il est 11h00 et 29° à l'ombre.
Lundi 3 octobre 2011
Retour sur le haut var. Devil Diavolo Brim Bitter et Tess sont de sortie. Dès 9h00 il fait 25/26°. Et jusqu'à midi nous ne verrons rien ! sauf une compagnie qui démarre à 200m parce je suis légèrement en hauteur et qu'elle me voit bien !
Les vendanges à la machine ont eu lieu et celà a certainement provoqué un grand dérangement.
Dimanche 9 Octobre 2011
Petite sortie sur la Sainte Victoire pour cause de lâcher, de tendinite très douloureuse au poignet droit et de l'obligation de rentrer à midi. Point de copains au rendez vous.
Tess et Diavolo pour commencer, 1h sans rien voir. très peu de chasseurs sont présents.
J'en profite pour changer de coin. J'abrège en prenant Bitter Brim et Devil ensemble, prenant le risque d'être débordé. ca part dans tous les sens mais comme nous sommes seuls, je laisse faire. Au bout d'un 1/4 d'heure Brim revient avec un perdreau bléssé en gueule.
On continue sur la lancée, Devil rentre sous les buissons à gauche du vallon, arrêt le perdreau tient trois secondes et vole droit en remontant le vallon. Je ne peux tirer car j'ai les 2 autres chiens en face qui redescendent. Pas le temps de remettre tout le monde dans le bon sens que mon perdreau repasse à la descente. On repart tous dans la direction.
Au bout de 100m, au bord d'une barre, les trois s'activent laborieusement sur une émanation plutôt légère. Je suis tellement sur Brim à le regarder se débrouiller avec ces molécules, que je ne vois pas les 2 autres déjà à l'arrêt face à une touffe de romarin.
Il rejoint ses copains à l'arrêt pour avoir comme eux le piaf à 20cm du nez.
Complètement cerné en triangle, il n'a pas eu le loisir de mourir noblement en vol fauché par de la grenaille de 7.
En retournant au véhicule, nous croiserons le chemin d'une chevrette. A ma vue elle repique sur les chiens pour le plaisir de Bitter qui la raccompagne un bout de chemin. Brim et Devil eux, s'arrêtent à la voix.
Suffit pour aujourd'hui. La nature et les arbres souffrent de cet automne sec. Les premières grives et les multiples passereaux sont arrivés.
Lundi 17 Octobre 2011
Enfin un jour pour moi. Embarquement pour Tess, Diavolo, Devil, Brim et Bitter direction le haut Var et ses espaces de liberté.
Tess et Diav pour commencer, quelques coups de nez sur des scents de lapin mais pas de pattes rouges à l'horizon ! Passage de grives dans la continuité de la semaine passée et quelques unes dans les vignes.
Changement de coin pour Brim et Bitter. Pas de bol, un chasseur arpente les vignes avec son vieux breton pour les grives et les autres champs sont semés de frais.
2 tracteurs sont encore en train de semer des parcelles en friche depuis 10 ans. Le cours du blé n'y est certainement pas pour rien...La compagnie vole à 200m dans un semé.
Retour à l'opposé du territoire, dans un sanctuaire où il y a toujours eu du perdreau. Il est 12h30, la bonne heure pour la tranquilité. Je prends Devil tout seul pour le travailler un petit peu.
Ce couillon sort comme un fada de la caisse, le temps de tout refermer, dans son excitation il part vers la route. Un chemin vicinal de 2m où il passe 20 voitures le dimanche. Eh bien, il en arrive une, totalement synchro avec Devil pour un impact programmé. Je gueule juste à temps pour qu'il fasse demi tour et provoque une grande frayeur au papy qui conduisait.
Après cet "esfraï", il fait son boulot, pousse des pointes dans les parcelles de luzerne, s'aventure (pas longtemps) dans un champ de chardons.
A cet heure là, les oiseaux sont au repos, à l'ombre dans ces ilots de pins et de cades au milieu des semés ou dans les vignes.
Je joue l'ilot de pins et cades. Devil y rentre sereinement après une embardée derrière les alouettes très nombreuses dans la luzerne.
Arrêt surprise face à des branches basses de pins touchant le sol. Ca démarre dans la seconde. Surpris je lache un coup, derrière !!! Bien sûr que je n'étais pas en position, le canon en bas, 10 m pour tirer avant l'autre pin où il passe derrière bien sur.
Je bouge pas, laisse Devil poursuivre un peu. Il refait un peu de pied. J'en ai entendu un autre voler mais je pense à l'attardé qui n'a pas voler et qui attends de pouvoir se dérober.
Je siffle discrétement Devil pour le recentrer, il revient au même endroit, arrêt. Démarrage mach2 du piaf qui nous attendait. Je suis beaucoup moins vif que lui et suis encore derrière dans la fenêtre de 10m que j'ai pour tirer.Ils sont maintenant dans les vignes où je les y laisse tranquille. Chasser dans les vignes c'est juste bon à faire faire des conneries au chien.
Retour à notre coin favori pour le casse-croute. L'endroit est super calme, les chiens récupèrent dans les caisses. Tout à mon sandwich, je lève les yeux pour voir sur l'autre bord de ce "campas"en friche une paire de chevreuils en goguette, tranquilles, broutant par ci, par là. Spectacle fugitif de 2 ou 3mn, mais magnifique. Un petit tour "digestif" avec Bitter et Diav après le repas ne donnera rien non plus.
Dimanche 23 octobre 2011 Pas de Chasse
Dimanche 30 octobre 2011
Jour de lâcher dans le haut var. Pas trop motivé mais bon je me lève pour les jeunes. Il fait encore beau et chaud. Je me gare sous de grands pins pour l’ombre.
Je veux prendre Diavolo en solo mais Tess m’échappe et s’impose en restant à 10m de la voiture. Pas envie de me battre, ce sera du couple…
On n’a pas fait 30m qu’elle est déjà à l’arrêt et Diav au patron. Le perdreau démarre aussitôt mais j’ai encore les cartouches à la main…
Les chiens redémarrent, je charge le Beretta, au bout de 3 mn arrêt simultané de Diav et Tess. Ce perdreau monte en chandelle droit entre les pins, manqué 2 fois et il se branche dans le pin en guise de dernier recours.
Je vire, je tourne pour essayer de le voir. Rien. 2 chasseurs sont de l’autre coté du labour et ont tout vu. Je laisse tomber et vais continuer d’explorer ce petit bois clair.
2 coups de fusil dans mon dos me font sursauter. Les papys flingueurs ont tiré ce perdreau posé et viennent vers moi pour me le donner, je décline. Le tireur me dit qu’il a fait ça pour les chiens, ce dont les miens n’ont rien à foutre.
Ca part d’un bon sentiment mais ça casse aussi un peu les couilles. C’est un oiseau de moins pour les chiens.
On continue. Les chiens sont bien chauds. Face à nous nous voyons des hurluberlus courir dans les vignes après des faisans plus véloces qu’eux et lâchant des pétarades de 3 coups tout en courant.
Leurs chiens courant eux aussi dans tous les sens, remettant à l’envol aussitôt le gibier. Une poule faisane traverse les vignes. Tess et Diav la prendront dans un gros fossé de chênes.
Ca vole hors de notre vue.
Retour à la voiture. Il me reste 3 chiens à faire chasser Uméa, Tyson et Devil. J’entends un coq faisan chanter, et je vais dans sa direction avec les 3 chiens sans le retrouver.
Lundi 31 octobre 2011
En ce lundi, je vais faire un tour en plaine sur les restes du lâcher d’hier avant de faire un tour au bois.
Je prends Devil en solo, il tourne bien. Au fil de nos traversées de haie, il prendra une émanation sur une poule faisane, mais la voyant se débiner le long de la haie dans le semé, il la chargera allègrement baïonnette au canon !
Un tour au domanial avec Tess et Diavolo ne donnera rien. Malgré les pluies d’il y a 2 j , c’est sec !
Retour vers mon quartier préféré dans un premier temps pour casser la croute, et dans un second faire chasser les blues brother’s.
Brim et bitter reprennent vite les habitudes beeper au coup.
Bitter commence par nous arreter un sanglier qui faisait peinardement sa sieste après les battues du week end, à 3m du chemin. Il ne poursuit pas et on repart à l’opposé.
Les 2 B tournent très bien et pas au hasard. Le terrain est exploré comme et OU il faut.
Les trous d’eau sont à minima et pas un champignon de sorti.
En redescendant par une draille magique pour aller explorer une ou deux remises d’arrivée chère à Patsy, j’écoute la cloche de Brim qui revient sur moi dans la draille et tout à coup le voilà précédé par une bécasse qui prends son virage à 3m de moi toutes ailes déployées.
Nous ne la retrouverons pas.
Sur la boucle de retour les 2 beeps sonneront, puis plus qu’un celui de Brim puis plus aucun Brim s’étant laissé entrainer à poursuivre un chevreuil.
Cela me donnera l’occasion de tirer 2 cartouches avec mon bécassier tout neuf, une merveille de légèreté.
A suivre...
Novembre...
Mercredi 2 novembre 2011 Pluie
Jeudi 3 novembre 2011 Pluie
Vendredi 4 novembre 2011 Pluie
Samedi 5 Pluie
Dimanche 6 Pluie
Lundi 7 chasse enfin ! Les chiens et moi même commenciont à sentir le moisi avec toute cette pluie.
Le var était de toute façon inaccessible. Routes inondées et coupées. En 18 ans de chasse au même endroit c'est la deuxième fois que je vois un phénomène pareil, l'eau sort de partout envahit les routes, les vignes, les ruisseaux jouent les fleuves.
L'Argens à sa source se répand dans les champs sur une centaine d'Ha. Cela régule aussi la crue. Les chemins de terre sont impraticables. Je fais un tour du domanial avec Tess et Diav.Ras.
Après avoir trouvé un chemin praticable, je me lance dans un grand tour avec Brim et Devil. Les 2 s'accordent bien. Pas grand chose de vu, peut être un contact pour Brim qui a eu 10mn "chaudes".
Sur le chemin du retour, Brim éventera un sanglier proche de la draille et se mettra en sécurité à coté de moi, l'autre fier à bras de Devil arrive, file un coup de nez et rentre malgré mon appel, un aboiement et kaï kaï kaï la queue entre les jambes quand le "pouar" a du faire volte face. Pas de dégats et une bonne leçon.
Bitter chassera en solo dans un autre canton, 3/4 heures entrecoupés de coups de téléphone dérangeants, les responsabilités continuent pendant la chasse.
Mardi 8 Pluie
Mercredi 9 Pluie
Jeudi 10 Novembre 2011 fin de la pluie
Enfin retour vers la forêt après cet énorme épisode cévenol. C’est un besoin d’aller s’aérer même si je sais qu’après les grosses pluies la chasse en général n’est pas bonne. J’en profite pour sortir les seconds roles et leur arthrose…
Tyson et Uméa pour commencer, ils etaient heureux de mettre la cloche. 2 pointers agréables moins vite et moins loin parce que veillissants mais passionnés. On fait un grand bois d’arrivée avec au bout une piste faite lors de l’incendie de 2006. J’attends les chiens pour sauter le chemin et continuer. Un a droite, un a gauche sautent le chemin et moi je rentre aussi en face, je fais 10m et d’une place claire sous un chêne, une truffière(?) un oiseau me part des pieds, belle, rousse, pas affolée. On poursuit dans sa direction, rien. Repas rapide. Et j’y retourne avec Tess et Diavolo, pour faire le coté gauche de ce matin. Une petite combe tranquille toute en longueur. A mi parcours Tess traverse le fossé pour se figer au sommet de l’autre coté sous de petits chênes. Je suis en contrebas et ne peut tirer. Nous ne le retrouverons pas.
L'estagnon, combe avec des chênes centenaires qui est inondée en principe chaque hiver. Cela devait faire 10 ans que ce n'etait plus arrivé.
Vendredi Samedi trève familiale
Dimanche 13 novembre.
Petite sortie de 3h00 avec Brim et Devil sur un autre territoire. Les 2 chasses bien et très loin à tour de rôle. Avec eux il ne faut pas suivre mais plutôt les conduire, sinon c'est la solitude assurée pour de longues minutes. Sur le chemin du retour, une bécasse au soleil volera à l'arrivée des cloches sur elle. Brim la reprendra mais elle ne tiendra pas l'arrêt plus de 5 secondes.
Lundi 14 novembre 2011
Le temps s’est mis au beau le soleil est revenu avec des températures qui ne sont pas de saison.
Uméa et Diavolo pour un tour au Domanial RAS.
Brim pour faire un ruisseau favorable avec Diavolo, RAS. Ils se prendront juste un bain forcé trompé par les feuilles mortes à la surface de l’étang de l’Estagnon qui leur a caché l’eau.
Avec Tess et Bitter on change de coin pour faire une lisière bois serré/bois clair favorable aux arrivées. A mi-parcours arrêt des 2 cloches à 15m à l’intérieur du bois serré de chênes verts.
Le beep de Bitter, déréglé, sonne au bout de 3s pendant que j’essaye de les rejoindre en marchant difficilement sur les pierres qui jonchent le sol (comme sur le Larzac, elles poussent bien ici).
La bécasse a dû voler car les 2 cloches redémarrent. Tess sort dans le débroussaillé pour une boucle de 10m et re-rentre au bois, Bitter pareil 10m plus loin.
Tout à coup comme sortie de terre, la bécasse s’envole à 10m de moi là ou Tess a fait son tour. Je lâche un coup de 10 une fois que la bécasse est loin : par dépit et aussi pour dépuceler mon fusil neuf.
Je rappelle les chiens, ils ne prendront aucune émanation à l’endroit de l’envol. Pas moyen de la retrouver. Plus aucun contact jusqu’au retour au véhicule.
Mercredi 16 Novembre 2011.
Après un jour de repos nécessaire, on reprend le chemin des bois avec un moral tout neuf. Bitter et Tess en piste pour essayer de reprendre notre oiseau du jeudi. Rien plus personne ni en lisière, ni sur les remises.
Rien ne semble être resté de la petite tombée de samedi sur le var et les bdrh (vérifié dans les stats CNB).
Tant pis, je prends Diavolo en solo pour une petite rééducation car en couple, il fainéante ou talonne. Ce qu’il ne faisait pas avant. Il y a pas mal de Patsy dans ce Pointer de poche, la même énorme passion version prédateur.
Changement de versant pour mon coin préféré. Arrivé sur place, la battue est encore là mais a finit de chasser. 2 ou 3 bécassiers sont là au lieu d’être au cul des setters. C’est dire la densité d’oiseaux et le moral des troupes. Ils me confirment qu’avec eux aussi les oiseaux sont très difficiles.
Repas pour tous, puis j’attaque avec Brim et Devil à qui je passe le beep pour la 1ere fois.
Grand tour de 2h00 sans aucun contact. Ils ont les cloches les plus grosses et en trouvent facilement les limites. Je les rappelle au bout de 2 ou 3 mn de silence absolu. Chacun prend son coin de bois, tout en chassant ensemble pour moi.
C’est hyper agréable de chasser avec ce niveau de Pointer, ce n’est pas possible partout, tout le temps. Deux chiens intelligents, dominateurs, gagneurs avec le bon esprit. Ils se sont jaugés, se respectent, et chacun veut trouver avant l’autre mais dans son coin, par lui-même, pas en volant un point comme un chien de merde, non ! Un point avec l’orgueil d’un Pointer.
Vendredi 18 novembre 2011
Pas plus d'oiseaux que Mercredi, juste Bitter qui prend un point en bordure de bois mais avec Tess, on se prend les pieds dans un vieux fil de fer de cloture electrique pour les moutons ce qui nous empêche de le rejoindre.
Apparement nous avons été oublié par la tombée qui s'est fait vers la Verdière et la limite des Basses Alpes.
Lundi 21 novembre 2011
Après un dimanche de lâcher où les faisans étaient invisibles, retour vers la bécasse toujours avec ce temps pas de saison. Tess et Diavolo pour commencer et avec qui nous ne verrons rien. Ca me rend les propos des chasseurs croisés hier plus que suspects quant à leurs succès récents à la bécasse. Un rigolo totalement mytho me glisse sans que je lui demande rien qu’il a tué6 oiseaux la semaine précédente en chassant sur les mêmes territoires que moi….A midi j’ai le moral dans les chaussettes, en changeant de coin, je croise un copain paysan qui chasse au même endroit et qui est sain d’esprit. Il vit exactement les mêmes choses que moi : peu d’oiseaux et fantomatiques ! 1 oiseau de pris en 3 semaines pendant les grosses pluies.
Je mange et décide d’en finir pour aujourd’hui en prenant les 3 derniers chiens ensemble : Bribri, Devil et Bitter, trio inédit et qui risque de me faire monter la tension !
2 chasseurs arrivent entre temps, me voient et décident de me faire le devant en coupant par la réserve. Ils ne vont pas être déçus quand je vais découpler et que les 3 vont se tirer une bourre d’enfer comme Alonso et Hamilton. Finalement je me retrouve devant et les 3 tournent bien et intelligemment ensemble. Ce qui me fait faire un plus grand tour que prévu. Sur le chemin du retour, les 3 chasseront ensemble dans un travers un oiseau qui se dérobe. Brim le retrouvera sans pouvoir l’approcher. La bécasse vole à la cloche et vient me passer sur la tête…sans que je lève le fusil bien sur !
Mercredi 23 novembre 2011
Changement de terrain, pour être en gros dans le prolongement varois de la Ste Victoire que j’aperçois du point le plus haut de mon coin. De ce point on domine un océan de chênes blancs et verts aux qutre points cardinaux. Je sors Uméa et Tyson en premier sans rien trouver. Je prendsBrim et Bitter pour faire un vallon plus sauvage et plus propice à la bécasse. Je découvre le territoire et prends un chemin qui grimpe le coteau. Bitter file un coup de nez sous un gros chêne suivi de Brim, puis les 2 repartent dans le chemin. Bitter revient, insiste et commence à s’activer en parallèle du chemin et à 7/8 mètres de celui-ci. Je suis attentif mais sans plus ayant une oreille à la cloche de Brim aussi.
Tout à coup Bitter arrête, coule plusieurs fois. Au dernier arrêt j’ai juste un arbre devant !!! le temps de faire 2 pas pour me dégager, elle en profite pour voler derriere l’arbre ! Bravo la belle !
On grimpe sur tête à sa recherche, Bitter la retrouvera maid elle vole à l’arrêt de la cloche pas trop loin de nous mais pas visible pour tirer.
jeudi 24 novembre 2011
Retour dans le haut var. Tess et Diav. Tess me trouve enfin un oiseau dans les remises traditionnelles. Faut dire que maintenant je peux chasser plus tôt vers 8h30/9h00 et moins derrière les autres.
Elle l’arrête 2 fois mais je ne peux pas la rejoindre tellement c’est sérré ! On continue par le domanial, et sur la limite de notre chasse au retour, Tess file un coup de nez à la pointe du bois, une remise d’arrivée, je reste à l’angle au cas ou la belle sortirait coté domanial…Ca beepe, je bouge pas et donne l’ordre à la chienne de couler, ce qu’elle fait mais la belle a déjà volé.
Elle reprend sa quête avec un Diav super chaud. Je prends la draille du retour et j’ai pas fait 20m que la bécasse me fait sursauter en claquant séchement des ailes pour s’extirper des épines noires à 2m de la draille…encore le saut du crapaud…
Je rappelle les zouaves pour leur mettre le nez dans le caca(de bécasse,of course). Cela leur plait beaucoup et ils repartent à fond et le beep ne tarde pas de sonner à nouveau.
Je suis chaud aussi et rentre au sale en cassant du bois. J’ai Tess face à moi à 5m sous le chêne vert, la truffe frémissante et les yeux exorbités, Diav est au patron à gauche.
J’attends 15sec et fait couler. Tess fait du pied à fond la caisse et revient arrêter plus à droite mais à 2m de moi. Mon index frétille sur la queue de détente dorée du Rizzini, mais rien ne se passera, elle a trouvé à voler sans se faire voir, juste un frou frou d’ailes soyeux.
Nous ne le retrouverons plus…
Apres midi un petit tour dans l'autre domanial s'impose. Je reconduis le trio infernal Bribri, Bitter, Devil avec le risque X10 du chevreuil, péché mignon de Bitter qui se laissera tenter 2 fois emmenant Devil . Un petit massage d'oreille lui rappellera les règles.
Apres notre tour du bois libre, nous rentrons dans le domanial proprement dit, l'occasion aussi de faire boire les chiens dans les fondrières des chemins. il existait au début du chemin à gauche une charbonnière sous un gros pin qui à l'époque recevait les premiers oiseaux de passage où lors des coups de froid.
Apparrement ce temps est revenu car Bitter suivit de Brim a l'air d'avoir une émanation dans le pif dont il cherche confirmation au sol.
Je presse le pas mais c'est pas la peine, l'oiseau court devant les chiens, vole 20m en avant d'eux pour traverser le chemin en diagonale à 1mètre du sol.
Devil qui explorait le coté droit du chemin était en train de revenir à nous et par pur hasard sur la même trajectoire que la bécasse qui voulait se poser. J'ai pas vu le clash, mais la bécasse est ressortie à Mach 2 et cette fois à 10m du sol.
on l'a plus revue...
Vendredi 25 novembre 2011
chasse sur la Verdière sans voir un oiseau.
Dimanche 27 novembre 2011
Jour de lâcher de cocottes. Je fais chasser les 2 D en couple pour s'aguerrir. La première poule rencontrée sauve sa vie mais pas sa queue. Après un bref arrêt sous le coup de l'excitation c'est la curée. On continue, Devil arrete un coq qui vole sans tarder mais sans trop s'élever; comme je suis surélevé par rapport à eux je ne peux tirer sous peine de faire un doublé chien/coq. En repassant par la voiture, je leur adjoint tyson, je peux chasser avec 3 chiens parce qu'il y a peu de monde. Diavolo arretera un coq à l'écart des 2 autres que je découvrirais à l'arrêt après, je peux pas tirer parce que je me fais des noeuds avec la sureté du Beretta.
Elle est à l'avant du pontet chez Beretta et à l'arrière chez les autres autos que j'ai possédé. L'autre coq arrété par Tyson et Devil vole mais hors de portée.
Lundi 28 novembre 2011
Retour aux choses sérieuses avec les chiens qui se sont reposés 2 jours.
Tess et Uméa les 2 compères pour mon terrain de chasse favori du haut var. Sur une belle remise d’arrivée proche de l’eau qui reste dans une fondrière ou le chemin se sépare en 2, j’entends l’oiseau voler avant que les cloches aient quitté la draille pour explorer les remises. Tess la reprendra 2 fois sans la tenir, tandis que la bécasse s’enfonce dans du bois de plus en plus serré. Je rappelle et on change de coin, pas de nouveaux oiseaux en vue apparemment, toujours ce temps beau et chaud qui n’arrange rien. Sur le retour nous rendons visite à la folle qui nous a mystifiés la semaine passée. Tess l’arrête au soleil dans la draille, tranquille mais pas moins folle. Cette fois nous ne la retrouverons pas.
Mercredi 30 novembre 2011
J’ai envie de revoir cet oiseau qui a mystifié Bitter la semaine passée. J’ai trouvé le chemin qui nous mène à ce vallon de Font salade, ce qui me facilite la vie pour changer de Chiens.
J’attaque avec Tess et Bitter pour faire le coté droit, je reste sur le haut pour trouver la piste qui fait limite.
Je trouve ni la piste, ni bécasse.
Par contre la sciatique commence à apparaitre. De retour à la voiture je prends un cachet et décide de calmer le jeu. Je fais du feu, mange tranquillement.
Puis l’envie revenant malgré la douleur je prends brim et devil pour faire le coté gauche du vallon. Ras de ce coté-ci. Puis l’envie me prends en trainant la patte de refaire l’autre coté mais à mi-pente, au niveau des 2 ou 3 fangas presque secs.
Cela forme comme un petit plateau de chênes blancs et cades assez facile à chasser. Brim et Devil sont à gauche, assez loin et moi j’essaie de suivre en trainant la patte.
Je me prends le pied dans une racine et peste à haute voix ce qui mets à l’envol la bécasse qui se trouvait 7/8m devant moi, sur pied certainement à cause des cloches.
Je rappelle les blues brothers pour les faire prendre l’odeur, rien pas un signe de leur part que ça sente quoi que ce soit…
Je poursuis dans la direction du vol. Au bout de 150m, je suis un peu déçu que les chiens ne sentent rien L’intuition me dicte de me décaler de 10m à droite et de continuer un peu. Comme elle est souvent le fait de l’expérience je fais confiance à mon intuition puis je m’immobilise les chiens remontant sur moi.
Devil apparait nez haut à 20m de moi, Brim sur les talons. La bécasse magnifique vole encore une fois à 5m de moi n’entendant pas se laisser arrêter cette fois encore.
Elle monte sur tête, nous aussi. Les chiens la travailleront bien 5mn dans la chasse d’à coté dans un fort assez serré, jusqu’à ce qu’elle décide de voler pour traverser le vallon et être tranquille. Retour vers la voiture car la sciatique s’aggrave. Diavolo sortira 5mn mais ne chassera pas aujourd’hui.
A suivre
Décembre, on se remise...
Jeudi 1 Décembre 2011 & Vendredi 2 sciatique
Lundi 5 décembre 2011 sciatique
Mardi 6 décembre 2011
On repart à fond pour une nouvelle semaine de chasse après 5 jours malade virus genre gastro+sciatique des 2 cotés.
Les chiens ont récupéré pendant cette trêve. Et je me demande ce que l’on va trouver sur le terrain.
Tess, Umeá, Tyson sont découplés sur bassegat ras
Devil et Diavolo ont droit à un autre territoire : le Puits d'enjouan qui redevient à peu près chassable, après un feu, des coupes, mais non, ras.
Mercredi 7 décembre 2011
Aujourd’hui nous chassons près de Rians, un petit territoire tranquille. J’attaque avec les 2b, le haut du vallon par la piste de droite qui nous emmène sur tête.ras.
Avec Tess et Diavolo je fais le fond et le bas du vallon cote droit et gauche. Et malgré l’énorme prise de terrain des 2.ras
Je fais chasser Devil en solo du coté de la ferme. Nous sommes derrière 2 chasseurs avec des continentaux.
Devil trouvera juste 1 bécasse folle (d’etre trop dérangée !) qui vole et traverse 2 fois le chemin devant moi. Inarretâble la bougresse !
Jeudi 8 décembre 2011
Premier jour avec la gelée blanche, pas de vent, soleil voilé.
Premier tour pour Tyson et Uméa sur leur terrain de jeu favori. Uméa est heureuse de la confiance que je lui fais pour la bécasse. Aussi elle ne se prive pas d’explorer chaque cade avec entrain. Nous arrivons sur une super remise, un fort impénétrable de cades, pruneliers, poiriers sauvages, ronces qui entoure une clairière de 30m2 Tyson commence à prendre une émanation intéressante au pied du poirier sauvage, rejoint par Uméa qui prend le pied à fond la caisse, passe sous les épines pour me bloquer l’oiseau sur la lisière extérieure à 10m de moi. L’oiseau s’élève au dessus des épines face à moi mais replonge dès qu’il me voir épauler pour se barrer hors de notre vue. Après des tours et des contours on ne le retrouvera pas.
Je prends Tess en solo pour un petit parcours pour l’économiser un peu. Dès le départ de la piste, elle rentre à gauche et explore toutes les remises en suivant. A mi-chemin à peine la cloche s’arrête que l’oiseau décolle et traverse le chemin à 2m de moi, puis je le vois repasser la piste à 100m de là. Plus retrouvée…On rentre tranquille Tess prend le temps de boire et de se rouler dans les flaques.
Puis repart à chasser. Presqu’arrivée à la voiture elle prend un oiseau sur la droite cette fois, les bois sont serrés mais propres dessous. J’arrive presque au chien quand je vois la bécasse faire un saut de crapaud de 7/8m devant la chienne qui ne se laisse pas abuser et qui la reprend après un coulé « Pointer ». Mais le peu de bruit que je fais met l’oiseau sur l’aile avant que je sois assez près d’elle. Arrêt pour Tess.
J’ai gardé les 2B pour un plateau qui était bon avant la coupe. Nous ne trouverons rien.
Vendredi 9 Décembre 2011
Retour à notre chasse. Tess et Brim pour notre coin favori qui semble calme. Nous prenons la draille qui borde les remises d’un ou 2 oiseaux. Impossible de chasser, quelques sangliers sont baugés là. Tess sait que c’est un interdit et Brim en a peur. Personne ne chassera ou presque jusqu’à la limite du Domanial.
Longeant la limite sans succès c’est proche de l’accès à une autre draille que les 2 cloches s’affolent et chassent fort.
Je ne bouge pas, surveillant à la fois la lisière du bois et la draille assez large. Apparemment soit j’ai manqué un épisode soit la bécasse est venue en piétant au bord de la draille ; mais le fait est que Tess, toute à sa chasse, tape la bécasse tapie en bordure sous un cade, reste sage à l’envol en la regardant désespérément disparaître à la cime des chênes à 10m de moi.
Bel oiseau, impossible à reprendre.
Brim nous trouve un piaf dans le travers loin de moi, qui me passe sur la tête haut et vite. Il le reprendra UNE fois sur le chemin du retour où celui ci se dédouble, mais il ne tiendra pas plus d’un ¼ de seconde.
L’après midi on passe sur la verdière pour chasser avec un copain setterman.
En l’attendant pour le pastis, je fais chasser Bitter et Diavolo sur mon territoire sans rien voir que des chasseurs chassant la bécasse « sportivement » à trois !
Devil chassera en couple avec Djalie sur la Verdière sans rien voir. Je verrai seulement du coin de l’œil une bécasse se défiler au milieu des cloches pour sauter dans l’autre chasse. Il est déjà 17h00.
Lundi 12 décembre 2011
Le lundi c’est domanial !
Tyson Uméa sur leur terrain de jeu RAS Tess sur les bords de piste RAS. Pas de passereaux, pas de grives…
Retour sur ma chasse pour Brim et Devil en couple et moi au sifflet pour un grand tour de 2h30. Au début de la chasse, Devil après m’avoir dépassé, prends une émanation et reviens sur ma gauche en arc de cercle.
La bécasse ne se laisse pas approcher par la cloche et me passe devant à 5m. Il ne sera pas repris et nous ne verrons rien de plus.
Mardi 13 décembre 2011
Invitation par Pascal sur la chasse de La Verdière sans fusil pour cause de règlement complexe. Malgré de beaux territoires favorables et de bons pointers et setters nous ne verrons rien. Le temps est toujours beau et chaud pour la saison
Rien à voir avec l’hiver.
Mercredi 14 décembre 2011
Toujours ce temps anachronique, chasse sur Rians avec Tess et Diavolo. RAS pourtant je passe aux bons endroits, proche des fangas malheureusement sec,
L’après midi retour chez pascal sur la Verdière pour chasser avec fusil (totalement inutile) Bitter Brim et Devil ne verront rien. Les setters sont restés au garage.
Jeudi 15 décembre 2011
Mistral assez frais et soleil. Toujours pas d’oiseaux pour Tyson et Uméa même en prolongeant le long de la piste "des remises".
Désespéré et un peu inconscient je m’embarque l’après midi avec Bitter, Brim et Devil.
Je pensais à tort que le sifflet chaufferait au rouge, non ils ont bien chassé ENSEMBLE, poussant très, très loin quelquefois, à cause du manque d’oiseaux. Je verrais un oiseau le long d’un vieux chemin inutilisé car sans issue.
Les trois sont sur lui mais il décidera de voler avant de se faire arrêter, pour me sortir en belle sur le chemin.
J’admire sa beauté tout en le regardant prendre un très, très grand parti…
Dimanche 18 décembre 2011
« COCOTTE DAY »
Des milliers de faisans ont retrouvés quelques heures ou quelques minutes de liberté…
Premier couple Diavolo et Brim pour se détendre et mordre un peu dans du gibier concret.
Les 2 sont survoltés et partent trop loin en laissant du gibier derrière eux c’est sûr. Je rappelle et Diavolo arrive en premier. En changeant de direction Diav se met à l’arrêt face à des fragons sous un gros bouquet de chênes verts. Le faisan semble se défiler dans les buissons car Diavolo casse son arrêt pour des coulés bref et violents, Brim nous à rejoint et regarde l’action sans bouger de son patron.
La poule vole bruyamment, Diavolo toujours courageux recule de 2 pas. Je la laisse monter pour ne pas abimer, à bon port je lâche mon coup qui coupe une branche du chêne vert grosse comme mon bras. Mon deuxième tue net pour le plaisir de Brim à me la rapporter.
Je rentre aussitôt à la voiture pour prendre le trio suivant. Devil, Bitter, Tess.
Tout tourne bien sauf que ce p…. de Bitter s’arrange pour trouver encore un chevreuil. Du promontoire où je me trouve, je les vois nettement se diriger vers les routes, lorsque je tire en l’air il revient enfin ouf …Il mérite des baffes.
Bon on continue, il reste plus en contact tant mieux.
Je décide d’aller faire boire les chiens et en chemin je rencontre un papy de 88ans bon pied bon œil qui s’inquiétait d’entendre crier, pensant à quelqu’un appelant à l’aide. Bon esprit. Je continue.
Au bout de 50m plus de Bitter, et comme on se trouve sur le haut du vallon « aux chevreuils », je pense (à tort) qu’il s’est barré. Je siffle, je crie, tire en l’air. Pour entendre enfin Bitter qui fait bouger sa cloche 20m à l’arrêt dans les romarins sous nous…Nous y allons avec Tess et Devil qui arrivent avant moi car la descente est difficile.
Je m’embrouille encore avec la sureté mais lâche 3 coups. La poule est blessée, retrouvée par Devil et Tess et tuée par Bitter le boucher.
Retour tranquille vers la voiture. Un arrêt sur un coq très loin de moi clôturera ce Cocotte Day.
Lundi 19 décembre 2011
retour aux choses sérieuses.
Les températures sont basses malgré le soleil -1° le matin et 4° en journée à cause d’un mistral moyen mais qui passe sur la neige.
Au domanial Uméa et Tyson se feront promener par un oiseau roublard qu’ils arrêteront à tour de rôle 2 fois sans le tenir.
Sur ma chasse je prends Tess Brim et Bitter pour abréger car avec un début de gastro j’ai un peu les jambes coupées.
J’essaie de chasser dans du facile mais Tess va prendre un oiseau loin et dans des chênes verts serrés qui seront plus forts que moi. On ne le retrouvera pas.
Je continue en faisant la lisière du Domanial pour marcher facile et prendre une draille qui nous ramène direct à la voiture. Brim trouve la bécasse le premier, je suis en avance sur lui de 15m dans la draille avec Tess, lorsque son beep sonne, Tess l’arrête déjà devant moi !!! C’est dire si elle court vite ! Tess la rebloque une fois mais cet oiseau est invisible, juste le bruit d’ailes nous indique sa fuite devant Tess.
C’est une des premières sorties plaisante depuis longtemps avec des arrêts pour tous les chiens. C’est bien plus vivant et palpitant !!!
Mercredi 21 décembre 2011
Soleil vent nno moyen -1° à +7°
Pour varier et éviter les battues au grand gibier sur les autres territoires, je vais faire mon petit vallon favori proche de Rians. Je prends Tess et Diavolo et attaque par le bas du vallon car pour l’instant je me repère mieux en partant d'en bas. Nous cherchons sur les multiples charbonnières (aire où était fait le charbon de bois « dans le temps »). Désespérément vide. En fin de chasse, Tess, inspirée, va chercher notre oiseau remisé cette fois-ci sur tête en limite de la chasse de Rians.
L’Am on change pour La verdière et le territoire de chênes verts Brim Devil ras Bitter ras
jeudi 22 décembre 2011
Soleil voilé 8°-16° vent nno moyen Retour vers le Haut var pour changer je prends Tess et Bitter
Dès le début de la draille du bas, 1 bécasse vole devant Tess avant de se faire arrêter. Malgré tous les efforts elle ne sera pas reprise. On continue pour aboutir à la limite du domanial où je laisse les chiens explorer les bordures. Tout à coup le beep de Bitter déclenche, puis s’arrête pour ressonner 20m plus loin mais en s’enfonçant dans la coupe. Je comprends vite et au vu de l’endroit qu’il a un chevreuil au bout du nez. Je le rappelle et fais demi-tour pour longer la limite et explorer le haut de la chasse. Plus loin, Tess arrête un oiseau loin à l’intérieur du bois. Trop loin pour que j’y aille. D’ailleurs le beep sonne 4 fois et Tess redémarre. Bitter fait sa tête de cochon et chassotte au petit trot de l’autre coté du pare-feu, ça me gonfle et l’appelle vertement. Ce qui a pour effet de mettre à l’envol la bécasse qui était devant nous à 10m matée sous un cade en lisière. Elle vole en zigzaguant sur 200m, magnifique.
Irretrouvable.
L’Am on change pour le Domanial pour faire chasser Umea et Tyson à leur endroit favori. Ras.
Repassant par la voiture, je rentre Tyson et prends Devil. On va essayer de faire une piste intéressante et dès le début, Devil en trouve une toujours aussi farouche qui passe le chemin avec Devil aux trousses. Nous faisons un grand tour pour essayer de la prendre à revers. Sans résultats.
Vendredi 23 décembre 2011
Soleil froid -2°+12° mistral moyen. J’attaque avec Brim et Devil par le jas pour un grand tour sur le haut de la chasse, en passant visiter un trou d’eau caché dans un petit bois de pins sylvestre et retour par un vallon assez intéressant à chasser les années normales.
Une dizaine de miradors jalonnent ce fond de vallon doublé d’un ruisseau souvent refuges des bécasses, car c’est un coin tranquille hors jours de battue et avec une végétation assez serrée.
Vers le milieu du vallon, je vois une trace de sang sur une pierre, c’est Devil qui a une coupure à un coussinet de la patte arrière gauche+ongle cassé. Nous rentrons directement même s’il continue de chasser avec la même ardeur mais sur 3 pattes.
La journée étant un peu dilettante, après le casse croute je décide d’aller sur la verdière mais dans les bois qui sont en plaine, plats comme la main.
Je finis avec le trio inédit : Snake, Bitter, Diavolo, qui sont déchainés et se lâchent dans ces bois faciles. Pas de bécasses en vue. Après avoir fait les bois dans un sens je décide de faire demi-tour par des tènements plus fournis et serrés.
Les 3 s’engouffrent derrière moi et s’éloignent rapidement. Alors que les cloches sont à une cinquantaine de mètres, un bruit sourd de galop me fait m’arrêter (pour mon salut). 1 gros sanglier me passe sur le bout des chaussures, dans les pruneliers, à une vitesse extraordinaire.
Tellement que les épines en le coiffant ont fait monter vers moi un nuage de poussière ! Et l’odeur de sauvage qui va avec ! Je n’ai pas eu le temps d’avoir peur.
Je n’ai même eu peur qu’après en imaginant les dégâts si je m'étais fait renverser !!!
Bien sûr Bitter en me rejoignant à sembler être très interréssé par l'odeur ce qui lui a valut un petit coup de pied au cul, histoire de rappeler les consignes.
lundi 26 décembre 2011
Soleil -3°+10° vent nul. Tyson et Umeá boostés à l’Arthrosenior et au repos attaquent les grands cades, le couteau entre les dents, et l’envie d’en découdre avec ce fantôme de bécasse.
Cet oiseau qui court sous les cades distançant les 2 chiens qui l’arrêtent à tour de rôle. 3 arrêts à vide, dont le dernier en bordure du chemin, juste avant de sauter dans la chasse voisine. Sur l’autre piste, 1 bécasse vole coté gauche au départ en lisière de l’énorme charbonnière du gros pin devant Umeá et Diav malgré leur coulé énergique. Elle commence à nous connaître par cœur.
On n’insiste pas et on change de roche pour l’après midi.
Tess et Brim s’allument un peu car Brim ne supporte pas qu’un chien trouve avant lui. Aujourd’hui pas de problème, ils sont ensemble sur la remise de la ruine de la bergerie, et le bruit d’ailes caractéristique est fort et clair à 10m de moi. Malgré des pointes de quête démesurées me laissant dans le silence, elle ne sera pas retrouvée ou bien elle se défile sans fin devant eux.
Janvier 2012
Dimanche 1er Janvier 2012 Petite sortie récréative et digestive, pas trop loin juste à Rians. Juste envie d'essayer de trouver cet oiseau qui nous fait courir depuis un moment. Un 4X4 est déjà au parking alors je continue et me gare sur la crête pour attaquer tranquille à la pente. Tess et Diav font leur boulot comme d'habitude et c'est juste avant de remonter que Tess trouvera cet oiseau sur le revers d'une petite draille en limite à une centaine de mètres de moi. Je remonte au chien accompagné des bips des messages de vœux qui font le contrepoint du beeper. Lundi 2 janvier 2012 Même pour aller chasser le lundi matin c’est dur. Le temps est très couvert avec une légère bruine par moment. L’inquiétude pour Brim me pousse à passer chez le véto avant de monter chasser. Tous les examens sont bons, 1 piqure d’anti inflammatoire et la poursuite des antibios commencés hier me rassurent. En route après un petit café. Il commence à pleuvoir sur ma chasse alors je pousse plus au nord au domanial. Au vu du vent je pense que nous avons 1 h00 à 1h30 avant d’être rejoint par la pluie. Tyson et Uméa en piste ! Ils sont heureux mes petits vieux de sortir régulièrement. Le bois est tranquille et notre sorcière est là sous les cades. Tyson la trouve en premier mais Uméa la remonte allègrement, pas assez vite car l’oiseau profite de la pause d’arrêt pour voler de l’autre coté et sauter dans la chasse voisine. On ratisse le bois mais la pluie arrive et nous chasse. Je pars sur la verdière pour casser une croute et une petite sieste pour patienter espérant une accalmie. L’embellie espérée se produit le temps de faire chasser Tess et Bitter une petite heure sans contact. Puis la pluie forte se met à tomber et nous fait rentrer à la maison de bonne heure ! Dimanche 8 Janvier 2012 La fermeture ! Ma société de chasse varoise à pour habitude de faire un lâcher de gibier de tir le dimanche de la fermeture de la chasse, avec l’espoir que les survivants reproduisent. Il y a des années où cela fonctionne, pourvu que la pluie soit au rendez vous jusqu’en juin. Donc dimanche 6h30 en route, il fait un peu frisquet mais sans vent c’est un plaisir. Cela fait presque un mois de mistral qui nous assèche la terre. Je charge 6 chiens pour une courte matinée, certains seront un peu serrés le temps du voyage. Brim tousse depuis une semaine et est au repos et Snake lui tient compagnie pour éviter les aboiements. Place à l’ombre, endroit habituel. J’ai dépassé 3 nemrods qui ont mis le beep à leurs chiens pour chasser en plaine(?). Peu de monde aujourd’hui, alors premier tour avec Tyson, Uméa et Bitter. Je leur fait explorer une bande de bois large d’une cinquantaine de mètres au milieu des labours. Les 5mn de délire passés ils chassent bien ensemble tout en se surveillant l’un, l’autre ! Premier arrêt de Tyson sous un tas de branches mortes de pin à cause de la neige. Uméa et Bitter au patron. Mais rien, le gibier a piété avant mon arrivée. Les 3 agrandissent leur cercle d’exploration pour finir par traverser le chemin, suivants une émanation. Arrêt surprise d’Uméa quand elle bascule dans ce gros ruisseau assez fourni et planté de chênes, typique du haut var, bassin d’alimentation de l’Argens. Tyson et Bitter patronnent façon carambolage ! 2 poules s’envolent, 1 vers moi que je laisse tranqui-llement me dépasser pour la plier à 15m, je pense au doublé puis y renonce aussitôt, préférant que les chiens la retrouve plus tard. Elle se branche 15m plus loin à 3m du sol. Uméa la retrouve et lui aboie furieusement. Tyson me rapporte la poule abattue en grognant aux 2 autres. Comme Pat tout le gibier abattu lui appartient et personne n’approche ! Même les humains autres que moi se font mordre. Je finis mon tour pensant déjà à sortir le trio suivant pour qu’il profite du gibier. Je rappelle Uméa avec l’arrière pensée que la poule redescende et profite aux autres. On continue ce ruisseau sur 100m et juste avant qu'il soit coupé par un chemin, les trois cloches s’arrêtent, un coq vole sans m’attendre. En contournant on retourne à la voiture, des chasseurs nous dépassent mais ils vont trop vite et ne laissent pas assez de temps à leurs chiens pour chasser efficacement. Ils sont aussi un peu en errance au milieu des labours. Je bois un coup et repart avec Tess, Devil et Diavolo. Je repars par le même chemin en suivant le ruisseau coté champs. Les 2 D se tirent une petite bourre d’échauffement dans ce grand chaume. Tess s’occupe d’explorer le ruisseau, je rappelle les fadas qui semblent être un peu sourds. Au bout, plus de cloche de Tess. Le coq chante mais ne semble pas avoir volé (?). Tess ressort des épines de pruneliers sauvages et les 2 la rallient au chant du coq qu’ils connaissent bien. Après des ruses de folie, le coq se fera bloquer par Diavolo et ses souliers à bascule ! Non pas vers l’avant pour lui sauter dessus mais vers l’arrière redoutant ce moment du décollage de ces hélicoptères de 5kg ! Le coq lui passe sur la tête, sur la mienne et je le manque 3 fois derrière ! On continue notre tour sans rien faire voler. Sur le chemin du retour, les 2 D courent dans le labour pour éviter de rechasser le ruisseau, Diav se détache de Devil, le nez haut pour arrêter un bref instant un coq faisan avant de se rendre compte de son trépas. Lui qui adore porter, hésite à charger ce coq. 4, 5 tentatives sans résultat. J’ai pas envie mais me résigne à me taper le labour sur 100m pour aller chercher ce gibier. Au bout de 10m je suis soulagé de le voir franchir le pas et charger le faisan pour venir vers moi. J’infléchis ma route vers le bord du champ pour l’inciter à continuer son rapport naturel jusqu'à nous. Je le félicite chaleureusement en lui prenant ce coq. Pour rejoindre la voiture, nous faisons un crochet pour voir si enfin la poule faisane est descendue de son perchoir. J’envoie les chiens dans le ruisseau, seule Tess insiste et débusque la poule matée sous des ronces, Diavolo voyant la tache blanche de sa mère dans les fourrés, descend patronner. Devil est à coté de moi et marronne du spectacle, vexé de ne pas avoir trouvé le premier. La poule s’extrait des ronces avec violence, je tire en l’air pour les chiens car j’ai déjà 2 pièces qu’il va falloir offrir… Nous rentrons, eau fraiche pour tout le monde car c’est encore une journée de grand soleil où il fait 12° malgré un léger mistral. Fermeture ! Vivement l'Ouverture 2012 !!!
Arrivé à 10m, en m'entendant Tess se relance mais trop tard, l'oiseau a disparue, certainement dans la chasse d'à coté. 10h30, c'est l'heure de rentrer. Brim toussote depuis ce matin et m'inquiète un peu. Il ne chassera pas comme Devil et Bitter.
Nous continuons à la bécasse jusqu'au 20/2/2012. Bitter après Brim se met à tousser lui aussi. Ce qui commence à me donner des soucis et me gâche un peu la journée comme le grand soleil et la sécheresse des bois et des trous d'eau.
Umeá et tyson pour leur domanial favori. Juste un arrêt de Tyson en lisière de bois mais à l'intérieur.
C'est Uméa qui se trouvait juste devant moi qui remarque avant moi l'arrêt de la cloche de Tyson. Elle file le retrouver tout comme moi, je la vois patronner à travers le sous bois. J'essaie de rejoindre le chemin pour passer "devant", mais il me manque 5 mètres avant qu'elle vole et s'enfuie par ce chemin. On ne la retrouvera pas. Tess et diav pour leur terrain de jeu habituel et retrouver leurs copines qui les reconnaissent au bruit des cloches et du beeper.
Tess prend un arrêt au début de la draille. Sa cop prend un grand parti pour être tranquille ! Arrivés au Domanial, surprise, l'ONF et le berger ont installé une clôture électrique jusqu'en limite de notre chasse.
Il reste un passage ridicule avec le danger que les chiens se piquent à la clôture. Nous, on paie une licence pour ne pas être tranquille jusqu'au 20 février ! On compte pour du beurre.
Enfin pour l'instant, elle n'est pas branchée.
Dimanche 15 janvier 2012
Petite sortie du dimanche matin, avec les survivants à l'épidemie de toux de chenil. Tess et Diavolo pour un tour dans notre vallonet favori proche de Rians.
La pleine lune et son rayonnement ont fait baisser les température. 0° chez moi, -8° dans le vallon mais sans vent et bien couvert c'est agréable avec un lever de soleil flamboyant dans notre ciel bleu. Pas une seule indication pour Tess et Diavolo sur le haut et le milieu du vallon, le bas est occupé par 2 chasseurs. Avec Snake nous ferons l'autre versant sans succès.
Lundi 16 Janvier 2012
Avec retour vers le haut var avec toujours ce vent qui assèche tout. Tous les fangas sont à sec. Brim est un peu remis et seconde Tess. C'est une petite forme mais la passion est là.
Dès le début du circuit Tess trouve notre oiseau, patronnée par Brim. Elle ne m'attends pas pour plonger vers le bois très sérré de chênes verts.
Rien ne sert de lui courir après. Nous prendrons une draille parallèle à la lisière du bois pour éviter la cloture électrique nouvellement installée. Les chiens chassent bien, avec quelques pointes pour se tester, rien de bien grave. Nous ressortons du Domanial pour faire une enfilade de remises caractéristiques. Chaque remise est en fait un chêne blanc "de garde" au milieu des chênes verts.
Malgré que je suive les 2 chiens de près, j'arriverai trop tard sur les 2 arrêts : 1 de Tess et un de Brim. Un autre chasseur se trouve au fond du vallon, qui se manifeste, croyant retrouver son chien en entendant mes cloches. Son chien, un SA plutôt indépendant avec son maitre qui n'a pas su se hisser au niveau du chien. Plus rien jusqu'au retour à la voiture.
Cette fois nous faisons le Domanial l'après midi, avec Uméa, Snake et Diavolo. Très sec et venteux. RAS. Passage obligé par le "BAR de MAJOR" pour faire boire les chiens. Nous rentrons de bonne heure pour mener Bitter, Devil, Tyson chez le véto.
Lundi 23 janvier 2012
Après un week end de jardinage, chasse pour les convalescents de retour vers le haut var. Toujours du mistral, toujours la sécheresse. 0° le matin, 12/13° en journée avec le soleil.
Personne au bois, je change un peu de coin avec Tess et Brim mais pas d'oiseaux au rendez vous. Tout est calme et silencieux.
Sur le chemin de retour, par un vieux chemin de coupe, Tess file des coups de nez en direction d'une coupe de 5/6 ans en voie de régénération en me regardant. Le message est clair ! des sangliers ne sont pas très loin... D'ailleurs la confirmation viendra du beep de Brim qui déclenchera 5m derrière nous. Brim aussi les a sentis et "bloque" sur le chemin. il ne veut pas avancer et fera un grand détour par la droite dans le bois pour nous rejoindre plus loin. Il a gardé un mauvais souvenir d'avoir été chargé et poursuivi !!!
Casse croute tranquille et petite sieste réparatrice.
Accus rechargés prêt à repartir et espérer entrevoir un oiseau...Il en faut un mental pour redémarrer encore et toujours ! Où bien croire en ses Pointers... Bitter, Devil et Diavolo en trio assez tonique ! Je pars à l'envers de d'habitude pour les "fatiguer" un peu, en essayant d'éviter les chevreuils si possible... Rien à signaler malgré le terrain exploré. On repasse à la voiture, ayant bu au passage au "bar de Major" qui j'approvisionne chaque semaine de 10l d'eau. Le bon bois je le fais aussi à l'envers ! Je suis Diavolo de près car il a filé quelques coups de nez appuyé...Rien, on prend la draille du retour qui traverse ce bois féerique, chênes verts centenaires (photos à venir), grands pins noirs, laricio, pignon, cades, ronces, daladets, pruneliers, poiriers sauvages etc. Je marche sans bruit derrière les cloches qui d'un coup s'arrêtent ensemble 15m devant moi dans les cades. Je sprinte par le chemin qui passe devant les chiens et j'arrive au premier coup de beep. Rien. Ni vu, ni entendu...J'en tire aucune conclusion mais connait mes chiens. On continue droit devant, jusqu'au chemin.
Un fort impénétrable pour l'homme borde le chemin, des cades de 6/8 mètres de haut, ronces, épines noires. J'ai l'œil sur Diavolo qui avec son nez fin prendra l'émanation avant les autres, ce qui ne manque pas. Il rentre sous les épines suivis des 2 autres. Au bout de 1mn/1mn30 la bécasse se sentant traquée sort du fort sur ma droite à une vingtaine de mètres, splendide, tranquille, se laissant admirer sous son meilleur profil, confiante dans mon éthique. Une vision qui termine bien ma journée et me confirme la valeur de Diavolo, petit chien hyper sympa, farceur souvent et courageux comme un capitaine italien de paquebot. Toujours en retrait pour la bagarre mais hyper chasseur, passionné et très styliste dans ses allures et sa prise de points.
Mercredi 25 janvier 2012
Invitation à Pourcieux pour chasser la bécasse, invité par le propriétaire de Dora du Bois du Ligourès (Skipper du MdZ X Tess du BdL) sœur de Devil et Diavolo.
Jolie chienne, bien typée, supers angulations et une tête avec un stop plus marqué que ses frères.
Café et visite de la maison après travaux puis départ pour le terrain, les contreforts du Mont Olympe qui domine St Maximin La Ste Baume.
Le temps est au frais avec un petit -3° et du soleil. Nous faisons le circuit habituel de mon copain sous le pas de la Croix, coté ubac du Mont Olympe avec arrivée de la draille dans des anciennes carrières de marbre rouge.
Le plus incroyable est le puits qu'ont creusé les anciens carriers à flanc de colline, pratiquement sous la barre rocheuse et la croix.
En vue des carrières, après une heure et demie de chasse, un objet volant non identifié nous coupe le soleil que nous avons en face.
Après 30 mn d’observation en début de chasse, les chiennes chassent bien, sans se gêner.
Dora et Tess prennent du terrain comme à leur habitude. Et à la suite à cet oiseau passant dans le soleil, c’est Dora qui nous arrive de dessous la barre.
Ce qui me conforte mon intuition que c’est une bécasse qui est passée. Mais je le garde pour moi, le papy voulant souvent avoir raison.
200m plus loin, pratiquement à l’ancienne carrière, la cloche de Tess s’arrête sous moi, au milieu de chênes blancs enchevêtrés de salsepareilles coupantes comme des rasoirs. Je peine à rejoindre la chienne qui coule dans les piquants.
La bécasse se dérobe sans se faire voir.
Nous ne pouvons remonter à la draille à cause du fourré très serré et piquant.
Le chemin est 100m plus bas et le papy et dora nous rejoindrons.
En nous rejoignant, Dora fera 2 minis pauses d’arrêt à vide.
Cet oiseau est farouche comme tous ceux que nous avons connu cette saison.
Il n’est que 11h et quart et nous avons le temps de la chercher encore.
Sous le chemin Il y a un petit tertre avec de hautes bruyères (2m et plus) qui accueille volontiers les oiseaux parce que le sol ne gèle pas dessous.
Dora et Tess s’activent chacune dans leur coin, s’ignorant superbement. Dora est à gauche de la draille dans les 100 mètres et commence à s’activer de façon plus intense, ce dont j’avertis son maitre.
On s’approche rapido.
Dora s’active en rond, la bécasse devant courir.
Je la vois se bloquer sous un houx. Quand je démarre pour aller la servir, mon téléphone se met à sonner.
Alors je progresse une main dans la poche cherchant le téléphone et le fusil de l’autre. Et c’est là que l’on se croise avec la bécasse, en train de se défiler à pattes dans le dos de Dora.
J’essaie bien de tirer d'une main, mais la sécurité est enclenchée ! (je la mets quand je ne peux pas garder le fusil ouvert à cause des feuilles et débris divers)
Le papy en retrait sur la draille ne voit l’oiseau qu’au delà des 20m et se trompe de détente et lui envois un coup de 9 avec le rayé !!!
Entretemps Tess était passé sur la draille, avait vu Dora et comme Patsy s’est barré pour pas patronner. Juste par orgueil. L’orgueil de ne pas avoir trouvé la première.
Le papy "marrone" 5 minutes que l'on ait pas prélevé cet oiseau, m'engueulant presque de ne pas avoir été attentif à Dora qu'il avait vu, lui, être sur un oiseau !!!
Je ne dis rien, n'ayant aucune envie de polémiquer...
Je suis toujours tenu de répondre au téléphone ayant la responsabilité de ma mère et devant gérer tous les intervenants necessaire à son maintien à domicile.
Pour moi ce n’est que la confirmation que Dora est une excellente chienne qui comme ses frères n’a eu que 2 mauvaises années pour débuter à la bécasse.
Déjà l’année passée, elle était plus que prometteuse malgré un dressage que j’appelle bâclé : car fait en force sur des pointers faciles à canaliser pour gagner du temps et avec des pigeons pour faire des économies.
Alors qu’en fin de dressage il devrait leur tuer et leur faire rapporter perdreaux et faisans.
Les chasseurs n’osent rien dire et certains dresseurs abusent, même dans les Alpilles. L’argent et la grosse tête pourrissent tout.
Après un super repas avec civet de sanglier local et Cuvée Ste Victoire, mon copain voudra explorer le bas de la chasse, sous le coin aux bruyères sans succès.
Têtu, il n’a pas voulu m’écouter quand je lui disais que cette bécasse, dérangée au plus haut se serait pas allée si bas, mais plutôt remontée vers la tranquillité.
Mais c’est une belle journée, d’amitié et de passion partagée de la chasse, de la bécasse, et du Pointer. Un petit hommage à Ode, qui a 13 ans a succombée à un cancer en cours d’année pour le plus grand chagrin du papy. Et avec la goutte on se remémorait les parties de chasse d'Ode et de Patsy.
lundi 30 janvier 2012
On retourne ce lundi vers le haut var espérant que le froid ait fait bouger quelques oiseaux. A peine partis voilà qu'au péage de Pont de l'Etoile, un automobiliste altruiste me signale que j'ai crevé ! petite marche arriere de 10m pour rentrer sur l'aire de repos et être à l'abri.
La roue se trouve sous la caisse des chiens et c'est un bazar ! Enfin cela se fait tranquillement. Pensant que c'est impossible de crever 2 fois le même jour, je continue et vais chasser. Je vais au domanial avec les 2 D et uméa. RAS. Le temps est couvert il fait froid, il a neigé à 6/700m mais ça n'a rien changé. Je casse une croute pour me rechauffer et change de coin pour aller voir des oiseaux connus.
Je prends toujours le même chemin pris 100 fois cette saison, je me gare et au moment où j'ouvre la caisse de Tess, un pschittttt attire mon attention. Un ouvre boite planté dans mon pneu avant le vide de son air ! Plus de roue de secours, à 300m dans les bois...J'appelle aussitot mon pote Pascal qui habite le village d'à coté. Ca répond pas, j'essaie la maison, Martine me dit qu'il est parti entrainer et que dans 5mn, le portable devrait passer. Enfin j'arrive à le joindre, un garage à 3km de là me répare les 2 roues et j'ai pu enfin rentrer chez moi, épuisé.
a suivre
Février 2012 Gros Froid et Neige !
Mois de toutes les catastrophes : sciatique, grippe, neige, gros froid: -9° à AUBAGNE et de -12 à -15° dans le haut Var
avec mortalité de passereaux, grives et de quelques bécasses. 4 chutes de neige entre le 5 et le 12 avec jusqu'à 30cm dans le haut var.
Une petite sortie de 3h00 le 19 pour dégourdir les chiens et moi-même.
Tess Diav et Brim tournent bien ensemble, peut être un oiseau sur tête au soleil. Les 3 feront beaucoup "de pied" mais je ne verrais pas cet oiseau fugace ! Devil et Bitter ne verront rien non plus.
Lundi 20 FEVRIER 2012 : FERMETURE .
Plus qu'un jour de chasse, c'est l'occasion de faire un tour de mes coins favoris avant de les quitter pour 7 mois. Sortie des"petits vieux" Uméa et Tyson dans leur jardin du Domanial. Il reste quelques traces de neige, des branches ont été cassées, le sol est détrempé mais pas d'oiseaux.
30 cm de neige les a fait fuir vers la côte !!! Où il parait que des abus se sont produits...
C'est malheureusement l'état d'esprit moyennageux qui prévaut encore aujourd'hui encouragé par la fédé des chasseurs (voir actu "de tout un peu").
C'est malheureux que des oiseaux supers malins toute la saison, finissent massacrés, parce qu'affaiblis, par des chasseurs d'opérette ou de comptoir qui sortent ces jours là comme pour aller "au lâcher".
Le temps aujourd'hui est ensoleillé avec des nuages, un petit -3° puis 7/8° dans la journée c'est agréable.
Petit casse croûte avant de faire un grand tour de la communale avec Tess, Devil et Diavolo. Pas d'oiseaux, peut être un devant Tess qui a beepé 2 fois trop loin de nous sur une remise de saison . Les 3 ont bien chassé de concert, très grands sans que j'ai à siffler une seule fois.
Devil, véritable machine à chasser, semble infatigable et est capable de garder un rythme field (à l'Exc ) pendant 2h30 ! Epoustouflant !
Quelques Chiffres :
saison 2007-2008 Var = 36 sorties ICA : 0.43
saison 2008-2009 Var = 35 sorties ICA : 1.33
saison 2009-2010 Var = 36 sorties ICA : 1.00
saison 2010-2011 Var = 40 sorties ICA : 0.74
saison 2011-2012 Var = 42 sorties ICA : 0.88