Mort du Mérou...
Actualité publiée le 22/04/2014
La mort étrange des mérous est due à un méchant virus.
Dans un article du 15 octobre , nous rapportions la mort inexpliquée de dizaines de mérous et de badèches près de la plage de Draouche (wilaya d’El Tarf).
.
Et comme à proximité sont implantées une centrale électrique de 1200 mégawatt et une station de compression pour le futur gazoduc qui reliera l’Algérie à la Sardaigne (projet Galsi), ces nouveaux venus dans la zone, aux portes du Parc national d’El Kala, vierge de toute atteinte à la nature et au paysage côtier fabuleux, derniers témoins de la Méditerranée originelle, ont été suspectés.
.Des plongeurs avaient en effet constaté des comportements et des mortalités anormaux qui ne touchaient que les mérous et les badèches, de la même famille. Des chercheurs du laboratoire Bioressources marines de l’université de Annaba avaient alors effectué des prélèvements pour tenter de comprendre. Les résultats sont très inquiétants, selon le professeur Hichem Kara, directeur du laboratoire de recherche.
.
Les observations sur le terrain, les examens cliniques et l’exploration des tissus biologiques incriminent un virus de la famille des novaridés qui s’attaque en particulier au cerveau et aux yeux du poisson, entraînant chez l’animal de profondes lésions cutanées et une nage déséquilibrée qui engendrent un comportement débile et quelques jours plus tard la mort.
.On cherche en ce moment à préciser le génotype de ce virus. Ce phénomène n’est pas nouveau. On connaît un précédent en Méditerranée. En 1999, ce virus a décimé les populations de mérous et de badèches de la réserve marine d’Ustica (île au nord de la Sicile), distante de 500 km seulement de Draouche. Le problème est d’autant plus grave que la côte d’El Kala est réputée être une zone régionale de frai et de nourrissage pour les mérous et badèches.
Ces deux espèces sont classées par l’UICN «en danger critique d’extinction» et sont protégées par un statut spécial dans pratiquement tous les pays de la Méditerranée, sauf en Algérie et ses 1200 km de balcons méditerranéens. Il est peut-être temps de faire quelque chose avant que ce virus ne contamine le Var et les côtes de France.
(Source : El Watan)
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Dans un article du 15 octobre , nous rapportions la mort inexpliquée de dizaines de mérous et de badèches près de la plage de Draouche (wilaya d’El Tarf).
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Et comme à proximité sont implantées une centrale électrique de 1200 mégawatt et une station de compression pour le futur gazoduc qui reliera l’Algérie à la Sardaigne (projet Galsi), ces nouveaux venus dans la zone, aux portes du Parc national d’El Kala, vierge de toute atteinte à la nature et au paysage côtier fabuleux, derniers témoins de la Méditerranée originelle, ont été suspectés.
.Des plongeurs avaient en effet constaté des comportements et des mortalités anormaux qui ne touchaient que les mérous et les badèches, de la même famille. Des chercheurs du laboratoire Bioressources marines de l’université de Annaba avaient alors effectué des prélèvements pour tenter de comprendre. Les résultats sont très inquiétants, selon le professeur Hichem Kara, directeur du laboratoire de recherche.
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Les observations sur le terrain, les examens cliniques et l’exploration des tissus biologiques incriminent un virus de la famille des novaridés qui s’attaque en particulier au cerveau et aux yeux du poisson, entraînant chez l’animal de profondes lésions cutanées et une nage déséquilibrée qui engendrent un comportement débile et quelques jours plus tard la mort.
.On cherche en ce moment à préciser le génotype de ce virus. Ce phénomène n’est pas nouveau. On connaît un précédent en Méditerranée. En 1999, ce virus a décimé les populations de mérous et de badèches de la réserve marine d’Ustica (île au nord de la Sicile), distante de 500 km seulement de Draouche. Le problème est d’autant plus grave que la côte d’El Kala est réputée être une zone régionale de frai et de nourrissage pour les mérous et badèches.
Ces deux espèces sont classées par l’UICN «en danger critique d’extinction» et sont protégées par un statut spécial dans pratiquement tous les pays de la Méditerranée, sauf en Algérie et ses 1200 km de balcons méditerranéens. Il est peut-être temps de faire quelque chose avant que ce virus ne contamine le Var et les côtes de France.
(Source : El Watan)