Voeux 2013
Toute reproduction, même partielle sans accord écrit de l'auteur est interdite
En cette année de deuil, il n'y aura pas de voeux de fête comme d'habitude, ni de carte photo. Certains vont penser que je "pompe" sur mon pote Phil du MdZ, ce n'est qu'une coincidence.
C'est une "annus horribilis" comme dirait la Queen "ER II" sur le plan familial avec la disparition de notre maman. Ce qui relativise les autres emmerdes et mets la cynophilie très loin dans mes préoccupations, derrière la Chasse.
La chasse : Année difficile pour la reproduction du perdreau rouge dans le Var. Des compagnies encore en livrée de poussin mais volantes à l'ouverture.
Retour un peu plus nombreux des cailles cette année, avec un festival Diavolo. Les perdreaux sauvages nous ont fournis quelques arrêts mais ont été préservés de MES tirs. Pas mal de lièvres surtout après 5ans sans en lacher ce qui nous a préserver de cette nouvelle maladie.
Trop de sangliers et trop de dégats m'ont fait aller à la battue. PEU de bécasses et surtout très, très farouches et inapprochables. Partant souvent à la cloche devant les chiens. De moins en moins d'oiseaux chaque année, mais toujours plus de viandards qui confondent Prel Max Autorisé avec Prél Max à Atteindre afin de vendre, le pire étant qu'une majorité de chasseurs ne marquent pas les bécasses, de peur d'atteindre trop vite le quota ou qu'il soit ramené à 15 en cas de froid.
On dirait qu'ils veulent erradiquer cette espèce de la surface de la terre tant ils font d'efforts pour en tuer le maximum. Ce qui leur importe c'est d'être reconnu "bon chasseur" parce qu'ils flinguent plus que le copain. A quand une police de la chasse plus active ?
Je commence à sérieusement douter des stats officielles de tout bord : bonne ou mauvaise année les chiffres sont les mêmes et ne correspondent plus du tout au terrain.
La cynophilie :
vue un peu de loin depuis l'arrêt de Brim, pourquoi pas un retour un jour au moins en spectateur si les epreuves internationales de GQ reviennent en France.Le Club : moins interressant depuis les demissions en masse. La disparition prématurée de Christiane avec qui une réelle amitié s'etait formée, une fois les malentendus(crées par d'autres)dissipés.
Malgré ses difficultés, elle avait tenu à me parler longuement après sa sortie d'hopital. Une menace d'exclusion cet été, après mes vérités sur la tenue du Tan. La vérité dérange mais elle est necessaire car ce sont les animaux qui patissent du laxisme général. Conditions de vie, maltraitance, euthanasie pour cause de rentabilité, et j'en passe.
Je ne serai normalement pas candidat aux élections du comité 2013 (à moins de changement à la Tapie d'ici là, j'ai aussi acheté La Provence, juste le journal d'aujourd'hui).
Trop d'imbéciles se sont permis d'insulter mon nom au cours de la dernière campagne, sous pretexte d'un mail de soutien au Dr Guberti(soutenu par tous les cynophiles italiens). Les mêmes marchands de chiens n'hesitaient pas un mois après, à valoriser la présence d'Ippocrato, Fauno, Carridi, Esperia etc dans le pedigree de leurs chiots à la vente...
Je suis dans une région où les faux culs et les donneurs de leçons jésuitiques sont agissants et virulents même s'ils sont peu nombreux. Beaucoup d'argent est en jeu, les règles et les lois sur l'élevage sont bafouées et le double language est de mise. Il suffit de se rappeler que la roue tourne...
La vie tout simplement : l'avenir n'est pas très rassurant dans une société de plus en plus égoïste, où ceux qui ont beaucoup ne veulent plus du tout PARTAGER. Salaires minimums qui n'augmentent pas ou si peu que c'en est une offense. Les oeuvres sociales, le mécénat qui ont existé de tout temps, sont remplacés par le cynisme. L'exil fiscal n'est qu'une solution temporaire car la terre est ronde...Qu'ils reflechissent, nos possédants, que même le premier pays capitaliste et impérialiste s'est mis au social. Eux ont compris que le pire danger est que ce qui n'est pas donné de bon coeur pourrait être pris un jour par la violence des pauvres.
Je vous souhaite tout de même une
BONNE et HEUREUSE ANNEE 2013.
Adessias,
André GIRAUD
Toute reproduction, même partielle sans accord écrit de l'auteur est interdite