du bois du Ligoures

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Journée MdR !!!!!!!!!!!!!!

Actualité publiée le 29/12/2012

Fabuleuse journée que ce vendredi 28 décembre 2012 !


 


Ce Vendredi 28 restera, hormis être ma dernière journée de congé 2012, comme une journée gag pour la saison de chasse.


Journée dilettante pour la chasse après ce Noël avec overdose de gras et de sucre, mais avec le contrat de faire nos 10/12km quotidien. Le matin je sors mes 2 petits vieux pour les voir, s’activer avec passion dans ce sanctuaire d’une centaine d’ha, à retourner chaque cade, chaque buisson d’épines noires sans craindre de se piquer pour trouver la rouquine dont ils sont fous…Malgré leur savoir faire, ils ne la bloqueront pas, et je la verrais se défiler à la cime des pins laricio…


Après cela je retourne en bordure de plaine pour faire un peu chasser mon Jack Russel, des fois que le Père Noel nous ait apporté des lapins… Comme le lièvre est fermé le vendredi, je ne prends pas le fusil pour être tranquille…Je profite pour ressortir mes 2 vieux sans cloche et qui en veulent encore.


Le bord de plaine abrite quelques pins en buissons en bosquets étirés et très clairs. Je regarde Gasper qui semble avoir trouvé un pied et accélère sa chasse, il remonte devant moi jusqu’à un pin isolé avec quelques cades bas au pied, l’arrêt de Tyson et Uméa lui fait lever la tête et après 2 secondes d’arrêt (pour comprendre !) il rentre dans le buisson et de l’autre coté en sort une belle mordorée calme et sereine, qui va se poser dans le bosquet un peu plus gros qui est dans notre dos ! Nous finissons notre périple, et je décide de prendre Brim pour essayer de la retrouver.


Brim chasse bien, fait le tour du bosquet mais refuse de rentrer là ou j’ai vu la bécasse se poser ! Une fois, 2 fois, malgré mes demandes, il refuse et se tient à 10m de la bordure ! Avant de m’énerver, heureusement la petite voix me dit « ce n’est pas normal de la part de Brim ! ». Je m’avance pour voir et là devant moi, au pied du pin, au soleil, à peine dissimulé par les buissons : un sanglier d’environ 40/50kg qui dort comme un bienheureux !



Mon premier reflexe est de chercher les balles, plus pour me protéger qu’autre chose. Je rebrousse chemin et vais faire les alentours avec Brim, mais sans résultat. Je retourne voir le dormeur car j’ai oublié de faire une photo.


Je fais mes photos tranquille, il dort toujours lorsque nous repartons.


L’après midi sera pénible. Brim, Bitter et Diavolo seront perturbés par les chevreuils et les sangliers qui sont partout. Pas moins de 5 arrêts de Bitter et 1 de Devil qui a faillit se faire charger…


Lundi, Bitter avait réussit à bloquer dans une coupe un marcassin de 3 kg ! Il a fallut m’énerver pour qu’avec Brim et Diavolo ils ne le tuent pas.


Le lendemain je raconte mon aventure, un gars me traite amicalement de « fada », mais les autres chasseurs rigolent, comprenant que l’on ne tire pas un sanglier au chien d’arrêt si on veut qu’ils vivent vieux et encore moins « un cochon qui dort ! », car cela n’est pas très SPORTIF en ces temps de chasse-loisir.


Je préfère les tirer en battue au saut de la ligne et eux aussi. Le plaisir est dans la traque, la "musique" des courants pas dans 50kg de barbaque au congélo. La daube est cent fois meilleure quand elle est accompagnée d'un souvenir de chasse.


D’après eux, il paraît que les chasseurs comme moi sont rares…Ils sont plus nombreux « ceux » qui font les chemins en voiture pour tirer un faisan ou un perdreau parterre ou bien se font une gloire de tuer un moulon de bécasses, tant qu'ils n'ont pas exterminés l'espèce.


Adessias


 


 


 


 


 


 


 



 

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