Comme un débat ne se fait pas seul...
Comme un débat ne se fait pas seul et que du choc des idées jaillit la lumière, voici un extrait plus large et exhautif du débat(sans caviardage).
On ne peut que regretter la frilosité de certains "grands" de la race, comme sur un autre post : le rôle du délégué. Drôle d'époque où beaucoup ont peur de tout avec l'arrière pensée de se taire pour ne pas pénaliser leurs chiens ou se mettre en porte à faux vis à vis du Club...des fois que...Tiens cela me donne l'idée d'un post : Que vous apporte l'adhésion à un club de race en 2013 à l'ère d'internet ?
Débat : Le juge de Field Trial sur le Forum du Pointerman
Jean-Baptiste Brice a écrit:
Au contraire, je pense qu'il en parle là : "les bons chiens finissent toujours par passer même s’il peut arriver qu’ils soient mal jugés à votre goût. Chercher ailleurs la cause de votre échec mais ne faites pas porter systématiquement le chapeau au juge."
André GIRAUD :
Tu vois JB les 3 mots en gras changent tout le sens de la phrase. "Mal jugé" on est dans l'objectif, pondéré par l'affectif "à votre gout". C'est une longue litanie moraliste à l'intention des présentateurs, mais pas une analyse pragmatique de l'existant, de la réalité de certains jugements.
Roger Dizy :
André, on ne peut pas parler d'objectivité en matière de jugement de Field puisqu'un jugement objectif dit quelque chose de l’objet. Dire, par exemple, qu’un triangle a trois cotés, c'est un jugement objectif, c’est donner une propriété réelle de l’objet.
Le jugement objectif ne fait pas intervenir les sentiments de celui qui l’énonce, il se contente de révéler ce qui est déjà. Dans le cas présent il conviendrait donc de parler de jugement subjectif car il ne porte pas sur l’objet tel quel, mais sur l’effet que celui-ci produit sur nous.
Le jugement subjectif fait intervenir la singularité de celui qui juge, qu’il s’agisse de ses sentiments, de sa culture, de son vécu, etc.
Puisque un jugement vrai est conforme à son objet, et puisqu’un jugement subjectif déforme l’objet, alors on peut en conclure qu’un jugement subjectif est nécessairement faux. Mais un jugement subjectif ne sera faux que s’il se présente comme un jugement objectif.
L’erreur ne consiste pas à donner son avis, mais à présenter un avis subjectif comme une vérité absolue.
André GIRAUD :
D'accord avec toi Roger, mais dans la phrase concernée M. Piat sous entends le postulat "que tous les chiens sont bien jugés" donc conformes, selon une échelle de valeurs, à l'objet (standard + règlement Fields). Et que ce n'est que les présentateurs qui ont un jugement subjectif. Et c'est ce qu'il contredit dans la seconde phrase en employant le mot "systématiquement". Ce que j'interprète "que quelque fois, l'échec est imputable au Juge" mais pas "systématiquement"...Il dit la chose et son contraire à vouloir être politiquement correct !!! Voilà on ne peut pas développer plus sinon faudrait 4 pages....
Georges Fareng :
Citation : «Mais un jugement subjectif ne sera faux que s’il se présente comme un jugement objectif.»
Un jugement reste quand même un jugement, fusse t'il subjectif... Il dicte qui est le premier et qui est le dernier .... Et sauf tricherie manifeste, il ne se discute pas .... Ce que font systématiquement certains participants dont les chiens sont systématiquement mal jugés ??? L'erreur étant humaine, dire qu'il n'y a jamais d'erreur de jugement serait vouloir remettre en question la nature humaine ....
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