Juste des Enculés ! La traduction en français
Traduction de l'actualité du 20/11/2011
Un océan d’oiseaux morts à cause de l’Italie.
Selon le ministre du développement rural hongrois : tués par des chasseurs italiens en Moldavie.
Quelques jours à peine après la saisie record de 500 bécasses(mortes) faite sur des chasseurs italiens en provenance de Crimée, une intervention de police bien plus importante met de nouveau tristement en lumière le tourisme italien. Selon le ministre du développement rural hongrois, les 11000 oiseaux morts saisis vendredi dernier au franchissement de la frontière à Nagylak ont été tués par des chasseurs italiens en voyage de chasse en Moldavie ou dans la région. Les mêmes chasseurs ou l’organisation qui les guidait s’était ensuite tournés vers un transporteur roumain qui traversait la Hongrie et se dirigeait précisément vers l’Italie. Les enquêtes du ministère hongrois dirigé par Sandor Fazekas ont ainsi confirmé ce qui avait déjà été prévu par le siège du Comité
Contre le Massacre des Oiseaux (CABS, à Bohn), organisation très active dans le domaine de l’anti braconnage dans divers pays européens, parmi lesquels figure l’Italie.
Un chargement de mort destiné au secteur de la restauration italien. Selon un expert du parc
national de Maros Körös , des Pettazzurri ( ?), des chardonnerets, des grives litornes, des draines, des migliarini ( ?) des marais, des bergeronnettes et sans doute bien 9000 alouettes qui avaient été tuées à la chasse quelques heures avant. La première enquête du ministère du développement rural (une autre enquête à été ouverte par la magistrature hongroise) a confirmé le récent mauvais exemple que les Italiens ont donné dans cette région. En fait, il y avait déjà eu dans le passé
d’autres saisies, toutes destinées au secteur de la restauration du nord de l’Italie. Jamais,
cependant, en telle quantité.
Alex Hirschfeld, porte parole du comité, a affirmé : « nous nous félicitons, avec les autorités
hongroises, de succès dans le lutte contre le braconnage ». Les experts du CABS avaient aussitôt rendu compte que les 11000 pauvres oiseaux morts criblés de plomb avaient été tués par des chasseurs italiens.
La valeur marchande du chargement d’oiseaux s’élève à environ 300 000 euros. Les oiseaux
étaient tous dans un camion qui transportait de la viande emballée, mais les boîtes des oiseaux étaient de facture différente et c’est ce qui a attiré l’attention des douaniers hongrois. Des chiffres à faire tourner la tête, et qui en disent long sur l’énorme potentiel de cette forme de chasse. Les dommages causés à la nature et à l’environnement par ce commerce illégal sont énormes.
Hirschfeld commente : « dans ce camion, rien que le nombre d’alouettes saisies équivaut à la population qui nidifie dans le land allemand de Saarland ».
Les populations de ces oiseaux, caractéristiques du paysage des terres agricoles de l’Europe centrale, ont diminué de presque la moitié au cours des trente dernières années.
Il n’y a pas que le problème des oiseaux morts. Un autre secteur florissant des chasses italiennes est l’emploi d’appeaux vivants par les chasseurs. Rien que pendant l’année dernière, ce sont pratiquement 1000 poussins de grives, enlevés de leurs nids dans les vergers polonais, qui ont été saisis dans le Frioul et en Toscane. Selon les enquêteurs, ils étaient destinés aux éleveurs
d’appeaux vivants, malheureusement encore autorisés par les administrations régionales de
Toscane, d’Emilie Romagne, de Lombardie et de la Vénétie.
Rimini: peut être un trafic de rapaces derrière
les enquêtes concernant la saisie des 500 bécasses. (photo)
A Palerme, en revanche, 200 tourterelles congelées en provenance d’Afrique du Nord – alerte aux voyages de chasse..
09 novembre 2011
Il existe un revers inédit à l’opération conduite dimanche dernier par plus d’un corps de police à l’aéroport “Federico Fellini” de Rimini. Une saisie record de bécasses tuées par un groupe de chasseurs italiens spécialisés dans l’abattage de cet oiseau. Selon ce que GeaPress a appris, les enquêtes ont démarré d’une donnée précise fournie par l’inspection générale de Rome, et en
particulier par le noyau opérationnel anti braconnage et la section ’investigation Cites, les deux cellules spécialisées du corps forestier de l’Etat, qui, suivant certaines pistes, ont ensuite conduit
aux perquisitions de dimanche matin. Objet d’attention : les voyages de chasse qui se banalisent mais dont certains bénéficiaires profitent pour importer des espèces protégées et en particulier des rapaces.
A Rimini, dimanche matin, on a trouvé environ 500 bécasses cachées dans les double-fonds des cages de chiens appartenant à 19 des 42 chasseurs. Quelques uns provenant de la province de Rimini, d’autres de Forlì-Cesena, mais aussi de Pesaro, Urbino, Belluno, Milan, Naples et Rome.
Tous des bécassiers, ou des spécialistes de la chasse à la bécasse.
Sont concernés le NIPAF (Cellule d’enquête de la police de l’environnement et forestière du corps forestier de l’Etat) et le commandement de la province de Rimini, la cellule opérationnelle Cites de Bologne, l’agence des douanes, la « Guardia di Finanza » et vétérinaire de l’ASL de Rimini.
Certains agents, à l’arrivée du vol provenant de Simferopoli, se sont dirigés vers le contrôle des valises, d’autres vers les cages de chiens. Ce sont au moins quatre-vingts animaux enfermés dans
les cages qui ont été déchargés de la soute du vol charter réservé exprès.
Certains chasseurs ont aussitôt admis la fraude, et d’autres se sont trouvés pris en défaut, puisqu’ils n’avaient subi aucun contrôle en Ukraine. Les bécasses avaient été emballées dans des sachets transparents et installées dans quelques double-fonds aménagés dans les cages.
L’intention de les cacher est évidente. Tout ceci en toute illégalité, au mépris des normes sanitaires et donc encourant une sanction administrative de 14.000 euros contre laquelle ils pourront exercer un recours. Aucun élément n’a permis de déduire la destination des bécasses. Restauration, ou bien usage personnel. Ce qui est sûr, c’est qu’il est très facile de chasser en Ukraine. Il existe de nombreuses agences de voyage, dont certaines ont leur propre siège en Ukraine, et qui sont spécialisées pour accueillir les chasseurs italiens. D’autres ont leur siège dans diverses régions italiennes, dont l’Emilie Romagne, l’Ombrie et d’autres régions.
Cinq jours de chasse sur sept voyage compris, coûtent à peine de 2.400 à 3200 euros. En Crimée, les mois les meilleurs où il est permis de tirer la bécasse sont octobre et novembre Jusqu’à dix bécasses par jour de chasse. Elles arrivent en migration d’automne de la Russie et du nord de l’Ukraine (passant par le tristement célèbre Chernobyl). Le groupe minimum accepté est de quatre chasseurs. Certaines réserves de chasse sont à peu de distance de Simferopoli. A une demi-heure de voiture. On arrive, On s’installe et dès le lendemain,
on peut tuer
.Des voyages de chasse qui ne connaissent pas de limites géographiques. Il y en a pour tous les goûts. Du Kirghizistan, à l’Argentine, en passant par l’Afrique. Il y a environ un mois et demi, un autre chasseur est resté bloqué dans le port de Palerme, en provenance de la Tunisie. Il voyageait avec trente kilos d’oiseaux congelés. Quatre bartavelles, 205 tourterelles et deux cailles. Il a été
constaté qu’elles avaient été importées en violation des lois sanitaires (spécifiques sur les dispositions concernant les oiseaux). Elles ont été saisies et détruites sur ordre du magistrat.